LE VIOL, L’ALCOOL ET LA DROGUE
Le viol est défini par le code pénal ; il s’ git de toute pénétration sexuelle de quelque nature qu’il soit, réalisée sans le consentement express ou tacite de la victime.
C’est un crime puni de 15 ans de réclusion ou de 20 ans s’il y a une circonstance aggravante, telle un viol sur mineure, ou d’avoir fait ingérer de la drogue à l’insu de la victime.
Si cette dernière est droguée au moyen de la drogue du viol ou l’absorption de médicaments comme les benzodiazépines, l’analyse de ses cheveux confirmera l’hypothèse : bien évidemment, la victime ne doit pas avoir pris du GHB dans un but festif, dans ce cas elle serait en partie responsable de ses actes.
Si la victime fume du cannabis ou prend volontairement de la cocaïne, elle pourra perdre conscience et ne plus se rappeler ce qu’elle a fait ; elle n’est plus en état de donner son consentement à une relation sexuelle mais sa responsabilité est engagée ; si le violeur présumé a pris le même produit et qu’ils se trouvaient tous les deux dans un état second, le viol sera très difficile à prouver.
La solution est identique pour l’alcool ; si la victime est obligée d’en boire par l’agresseur, ce sera une circonstance aggravante ; si elle en a bu beaucoup jusqu’au point d’être ivre et de ne pas se rappeler ce qu’elle a fait ; si au réveil, elle réalise qu’elle a eu une relation sexuelle, l’élément matériel du viol sera très compliqué à prouver.
Ainsi, il est conseillé de boire de l’alcool en quantité raisonnable et d’éviter la prise de stupéfiant car ces attitudes peuvent mettre la personne qui les ingère dans une situation de danger où elle ne sait plus ce qu’elle fait, de par sa faute.il faut toujours être conscient que l’alcool ou la drogue peuvent entrainer une période d’inconscience accompagnée d’un trou noir où la victime ne se souvient plus de rien.
Quand vous sortez, soyez vigilant, et si vous ne vous sentez pas bien, ne vous faîtes pas raccompagner par un inconnu mais par quelqu’un de confiance ou par un taxi.